L’appel du 15 mars, qu’est-ce que c’est ?

L’appel du 15 mars, c’est l’urgence de faire entendre une autre voix afin d’ouvrir d’ouvrir de nouvelles voies pour notre ville. Face à la municipalité d’un seul homme, en l’occurrence Jérôme Baloge, nous proposons une démarche collective, collégiale, ouverte, sans exclusive, ni condition d’appartenance. Face au déluge de la communication municipale, nous opposons dans cet appel, des faits concrets, des chiffres vérifiés, rassemblés patiemment par des citoyens ordinaires venus de tous horizons. Face à l’immobilisme, au clientélisme et à la gabegie sécuritaire, nous esquissons les contours d’une ville plus démocratique, plus soucieuse de l’environnement et de notre santé, plus bouillonnante d’idées et d’activités. En ce 15 mars, nous avons donc décidé de joindre l’utile à l’agréable. Partager avec toutes les citoyennes et tous les citoyens niortais, les grandes lignes d’un projet pour la ville, un projet à débattre, un projet à nourrir, un projet à affiner. Ce rendez-vous est le premier d’une longue série qui ponctuera toute l’année 2018. [ pour lire et télécharger l’appel : https://appeldu15mars.wordpress.com ]

Pourquoi 2018 plutôt que 2020 ?

Parce qu’il ne sera plus question alors que de leadership, d’étiquettes ou de stratégies. Un débat démocratique n’est fécond que s’il s’épanouit dans le calme et la sérénité. 2018, c’est l’assurance de pouvoir échanger en toute liberté, de s’engager sans s’enfermer. De dessiner un futur désirable quand la municipalité pense tous ses choix avec une génération de retard.

Et 2020 me direz-vous ?

Si le projet de ville est bon, alors tout sera possible. Postuler une tête d’affiche, une alliance, c’est encore et toujours cliver, fragmenter, réduire le débat à des querelles d’égos ou des calculs de rente. Résultat, on tue le projet, l’alternative et on prend un quart de siècle de retard. Imaginer que de nouvelles figures, de nouveaux collectifs ne manqueront pas demain pour porter ces idées, c’est justement ce qui nous a permis de construire cet appel. D’inventer. D’être ouvert à toutes les hypothèses. De la simple mise à disposition des idées en mode logiciel libre jusqu’au portage institutionnel. L’appel du 15 mars n’a pas d’autre objectif mais reconnaissons-le, c’est le plus difficile à atteindre. Reste que c’est bien le seul qui en vaille la peine.

Nicolas MARJAULT